
"Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de poix; elle y mit l'enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve."
Exode 2, 3 (LSG)
Le travail et la foi, ensemble
Une chose est d'avoir la foi, une autre est d'œuvrer pour ce que l'on espère. La Bible dit : "Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits" (2Timothée 2, 6). Des fois, nous croyons naïvement que tout est volonté de Dieu. Aussi faut-il le signaler, la vie de beaucoup de chrétiens, de nos jours, se résume à des lamentations, à une succession de drames devant lesquels ils ne sont que fatalistes. Qu'en est-il de toi ? Face à des situations difficiles, que doit faire le chrétien ?
Eh bien, le passage du jour nous présente l'exemple d'une femme juive, pendant l'une des périodes fortes de leur servitude en Egypte. En effet, au moment où Pharaon donna l'ordre à tout son peuple de jeter tous les nouveaux-nés garçons juifs dans le fleuve (mettre fin à leur vie), (lire Exode 1, 22), une Lévite devint enceinte et enfanta un beau garçon. Face à l'ordonnance cynique de Pharaon l'enfant devait mourir. Mais, c'est compter sans l'ingéniosité de sa maman. Elle le cacha d'abord pendant trois mois. Mais ne pouvant plus le cacher, elle décida de le "jeter" dans le fleuve, mais à sa manière. Elle prit une caisse de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de poix; elle y mit l'enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve. De plus, elle plaça une espionne à ses côtés, la sœur du petit enfant, pour savoir ce qui lui arriverait.
Cher(e) ami(e), c'est en ce moment que la Puissance, la Main agissante de Dieu entra en jeu : La fille du Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, aperçut la caisse au milieu des roseaux, l'ouvrit, vit le garçon qui pleurait et en eut pitié. Tu connais la suite de l'histoire, l'enfant est revenu à sa mère qui l'allaita contre une rémunération. Le petit ne mourut pas, il fut retiré du fleuve et élevé à la table du Pharaon : c'est Moïse le libérateur d'Israël en Egypte.
Cher(e) lecteur(trice), de nos jours beaucoup de "Moïse" meurent dans nos mains pour la simple raison que nous ne sommes pas proactifs, le plan de Dieu tarde à s'accomplir parce que nous avons peur d'agir. Mais malheureusement nous continuons à tout mettre sur le dos de la volonté de Dieu.
Mon ami(e) chrétien(ne), Dieu n'agit pas dans le néant, donne à Dieu l'opportunité d'agir dans ta vie, présente-Lui ce que tu as avec foi. Le temps de croiser les mains et dire que Dieu le fera est révolu. La manne ne tombe plus du ciel. Alors, jette le filet de ton intelligence à l'eau avec foi, Dieu se chargera du reste.
Amen !