
Une Semaine d'Expériences avec Dieu(SED N°132021)
"Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre".
Psaumes 91,11&12(LSG)
Un tour dans les bois (partie 2)
Ami(e) fidèle, dans le numéro passé de la Une Semaine d’Expérience avec Dieu (SED N°122021), j’ai partagé avec vous comment sous mes yeux, un enfant tomba du haut d’un kolatier de près de 20 mètres, quand nous étions tous partis chercher du bois en forêt.
(Vous pouvez (re)lire ce numéro en suivant ce lien: https://www.fructifietestalents.org/meditation?m=494)
Tout perplexe, je m’approchai de l’enfant, et me baissai à côté de lui. Il n’y avait pas de sang, ceci me rassurait un peu, mais il ne bougeait pas. Je l’appelai par son prénom deux fois de suite et il répondit par un son guttural. Ceci me décompressa encore un peu, parce qu’au moins il était en vie. Mais serait-il ainsi dans l’agonie ? Parce que la chute fut très violente. "Tu vas bien ? Courage", lui dis-je ! Après lui avoir demandé de faire quelques petits mouvements, et d’avoir essayé de le soulever, je compris qu’il ne pouvait pas se lever. Il avait une douleur au bassin ou au dos peut-être.
Je le pris au dos malgré sa douleur et c’était le seul moyen pour sortir ensemble de la forêt et se rendre au dispensaire du village. Jusque-là , il ne pouvait pas se tenir debout. Il était toujours allongé, cette fois-ci sur la terrasse du dispensaire avant que je téléphonasse à l’infirmière. L’infirmière vint, on lui raconta la situation et elle lui fit une injection. Après une heure, le jeune garçon se releva du lit et pouvait marcher. "Je n’ai plus de douleur", nous dit-il tout naïvement et tout innocemment. Nous avions éprouvé une joie intérieure qui se lisait sur nos visages, ma tante et moi. L’infimière et ma tante ne tardèrent pas à faire à nouveau des réprimandes aux deux garçons sur leur turbulence. Mais personnellement, je commençai par voir la main de Dieu dans cette situation.
Bien-aimé(e), je voudrais vous amener à analyser l’ampleur de cette situation, si le scénario était différent, si l’enfant était mort. Qu’allions-nous faire ? Comment allions-nous raconter la situation aux gens du village ? Que dirions-nous aux parents du garçon qui était d’ailleurs fils unique ? Ma tante et moi allions sans doute trainer une mort sur nos consciences, même si ce n’était pas nous qui l’avions provoquée. La chute fut violente à cause de la hauteur de l’arbre : environ 20 mètres.
Dans la chute, l’enfant pouvait percuter plus violemment d’autres branches. Tout prêt du lieu de sa chute se trouvait une buche, c’est-à -dire un arbre coupé qui n’était pas déraciné. L’enfant serait perforé par cette buche s’il avait atterri là -dessus. S’il avait atterri sur sa tête, ce serait la mort immédiate. Mais rien de tout cela ne fut arrivé quand il fut tombé. Après cette seule injection de l'infirmière, il avait pu marcher jusqu’à la maison. Une fois à la maison, nous avions, bien-sûr, narré notre aventure, sauf que Dieu n’avait pas permis que nous revenions avec des cris de larmes et de détresse.
La Parole de Dieu déclare: "Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre"(Psaumes91,11&12). Je pense que Dieu a honoré cette Parole dans la vie de cet enfant.
Jusqu’alors, quand je retourne au village et que je rencontre le petit, une joie envahit mon cœur, parce que je sais que sans Dieu, le pire pouvait lui arriver, après cette violente chute, un handicap ou sans doute la mort. Mais il vit sans aucune séquelle.
Que Dieu nous garde des malheurs qui nous guettent et à chaque fois, qu’il nous délivre du mal pour la seule gloire de son nom.
Amen !
Merci d'être fidèle !
Daniel Eho
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