"Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges?"
Matthieu 26, 53 (LSG)

En toute souveraineté !

Qui pouvait ôter la vie à Jésus ? Judas pouvait-il réellement livrer Jésus à ses détracteurs ? Une foule nombreuse et armée d'épées et de bâtons pouvait-elle avoir raison de Jésus? Et si c'était possible, Pierre pouvait-il à coup d'épée défendre Jésus ?

Eh bien cher(e) ami(e), le passage du jour nous relate l'arrestation de Jésus à Getshémané. Nous y voyons un film dont le scénario est écrit bien des années à l'avance et qui rentre dans le plan de restauration de l'humanité tombée en disgrâce devant Dieu. Ainsi, comme un agneau qu'on mène à la boucherie, une brebis muette devant ceux qui la tondent; Jésus n'a point ouvert la bouche (lire Esaïe 53, 7). Il a subi l'infamie de Judas, l'un de ses plus proches collaborateurs, qui d'un baiser, a priori un geste d'amour, le livra aux principaux sacrificateurs et aux anciens du peuple. Et que dire de la foule venue l'arrêter ! Elle était venue à Jésus comme on allait après un brigand... Mais Jésus n'a pas bronché, aussi quand l'un de ceux qui étaient avec Lui tenta de le défendre, le remetta-t-Il à sa place.

Et pourtant, Jésus pouvait facilement mettre en déroute tout le plan sordide ourdi contre sa personne. Il lui suffisait seulement d'invoquer son Père. Mais il ne l'a pas fait et c'est à juste titre ; Il s'offrait Lui-même à Dieu comme "victime expiatoire". Voici ce qu'Il en dit : "Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père."(Jean 10, 17&18).

Bien-aimé(e), c'est ça l'histoire, l'Homme juste s'offre à la place des impies. "Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié." (Esaïe 53, 3&4).
Maintenant, que dis-tu du sacrifice de Jésus ?

Amen!

Edoh Nicolas

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