"Et moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu'il a livré de ses enfants à Moloc, souillé mon sanctuaire et profané mon saint nom." Lévitique 20,3

Comment t’appelles-tu ?

Le nom constitue de loin le premier élément d’identification de chaque individu. Il est l’un des premiers droits que dispose un homme dès sa naissance. Les noms que nous portons nous sont souvent attribués après certaines circonstances, ou seulement à cause de leur bonne interprétation ou encore par leur belle sonorité.

Certains pensent que la signification des noms que nous portons se traduit dans nos caractères et comportements. Il y a même des préjugés qui attribuent à certains noms des caractères types.

Par ailleurs la classe sociale à laquelle appartient un individu lui confère parfois "un autre nom" : _les titres_ , qui distinguent une personne élevée en dignité ou en autorité. Ces titres s’ajoutent aux noms propres et les valorisent. _Exemple_ : Son Excellence, Sa Majesté, Son Altesse, Révérend, Honorable, Général, etc.
La société nous apprend à nous adresser à ces personnes en les appelant toujours par leur titre. Ceci étant une forme de politesse et de respect. La non-conformité à cette pratique peut causer des incommodités voire des sanctions. Le simple fait de prononcer certains noms suscite effroi, respect, ou encore déférence.
Si hommes que nous sommes savons donner assez de respect aux noms de nos semblables hommes, comment considérons-nous celui de Dieu, l’Être Suprême ?

Cher(e) lecteur(trice), nous avons vu dans la méditation d’hier que Dieu est Saint. Sa sainteté surpasse absolument tous les titres que nous connaissons sur terre. Le constat est tout de même que nous nous approchons de sa sainteté avec nos souillures, nos impolitesses, nos immoralités, nos luxures, nos ivrogneries, etc. Toutes ces choses n’honorent pas le Saint nom de Dieu. Nous continuons par jurer au nom de Dieu malgré nos fautes. Nous vivons au gré de nos plaisirs et convoitises sans nous soucier des commandements de Dieu, bien que nous nous appelons dorénavant "Chrétiens" ou "Enfants de Dieu".

Bien aimé(é), en Christ tu as le privilège d'avoir le titre, Enfant de Dieu. Son commandement pour toi est de ne pas prendre son nom en vain, car il ne laissera pas impuni celui qui prend son nom en vain.
(Exode 20, 7)




Daniel