"La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin; elle est tombée d'une manière étonnante, et nul ne la console. Vois ma misère, ô Éternel ! Quelle arrogance chez l'ennemi !" Lamentations de Jérémie 1,9

Approche-toi du consolateur

Avez-vous vécu cette situation pendant l'enfance, le moment où à cause de votre désobéissance, maman vous tape, et en quête de consolation, vous courrez chez votre papa, mais qui, pour vous montrer sa désapprobation vous réprimande à son tour ? En ce moment on se sent confus et abandonné, ne sachant pas quoi faire, ni vers qui aller. Mais, très souvent nos mères dont les coeurs sont pleins de compassion, nous reprennent et nous consolent.

Le peuple juif, au temps du prophète Jérémie, s'était retrouvé, à cause de sa désobéissance à Dieu, dans une situation de désolation sans consolation. Dieu lui ayant tourné le dos, au moment même où il était frappé par l'ennemi. Sa situation était semblable à celle du psalmiste qui disait : "j'attends de la pitié, mais en vain, des consolateurs, et je n'en trouve aucun"(Ps 69,20).

Bien aimé(e), il nous arrive aussi de nous sentir comme tel dans des situations désagréables qu'engendre notre désobéissance. Cependant, même si tel est votre cas aujourd'hui, sachez-le : "la bonté du Seigneur n'est pas épuisée, il n'a pas fini de montrer son amour. Chaque matin, sa bonté et son amour sont tout neufs"(Lm 3,22&23).

Comme donc une bonne mère, le Seigneur est disponible à vous consoler, si vous vous approchez de lui avec un coeur repentant. C'est d'ailleurs lui qui vous promet : "oui, comme une mère console son enfant, je vous consolerai"(Esaïe 66,13). C'est pourquoi, revenez à lui, en reconnaissant comme Pierre et les siens dans Jean 6,68, que vous n'avez nulle part à aller que chez lui.

Une prière pour vous y aider

Seigneur, je reconnais être dans cette situation à cause de ma désobéissance. Mais aujourd'hui, j'ai entendu ta douce voix. Aussi suis-je revenu à toi tel que je suis. Dans ta bonté, reçois-moi et délivre-moi de toutes mes afflictions. Amen !

Otis