"Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. [...]Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même."
Luc 10, 34&37b (LSG)

Toi, fais de même.

La vie éternelle, que faut-il faire pour l'hériter ? Telle est la question qui a été posée à Jésus pour l'éprouver par un docteur de la loi dans le texte de méditation de ce jour. Or la Bible dit : "...Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle"(Jean 3, 16). Malheureusement, il n'était pas donné à tout le monde de le comprendre ainsi. Mais, l'œuvre humaine, peut-elle opérer le salut en dehors du Christ ?

A priori non : "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur"(Romains 6, 23). La vie éternelle est un don gratuit de Dieu, c'est ce que nous révèle la parabole du bon samaritain dans la péricope du jour : l'histoire de l'homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho et qui tomba au milieu des brigands qui l'ont laissé à demi mort. Dans ses moments difficiles, où, il a besoin de secours, un sacrificateur et un Lévite passèrent tour à tour près de lui sans jamais lui prêter attention. Mais, il n'a eu la vie sauve que par l'action d'un Samaritain.

Bien-aimé(e), l'homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho (Jérusalem, la ville royale et Jéricho la ville maudite) représente l'humanité pécheresse qui a préféré le monde maudit, le règne de Satan à l'état de bénédiction initial que Dieu lui a conféré. Le chemin menant de Jérusalem à Jéricho est rempli de brigands qui dépouillent, blessent et laissent pour morts les voyageurs qui s'y égarent. Laissé pour mort, tel est par nature l’état de tout homme tombé entre les mains de Satan. De cet état, malheureusement, les sacrificateurs et les lévites, gardiens de la loi, ne peuvent le sortir. Il fallait une intervention extérieure de la grâce pour le sauver.

Ce fut le cas, quand le Samaritain (celui qui est considéré comme un étranger et ainsi méprisé) figure de Christ, arriva : il fut ému de compassion de celui qui est blessé, il s'approcha et banda ses plaies; il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui... Quel amour ! C'est l'amour du Christ descendu d’auprès du Père et de sa demeure céleste, pour délivrer et guérir les hommes asservis à la puissance de Satan.

Cher(e) ami(e), en se référant au bon Samaritain, la recommandation de Jésus : Va, et toi, fais de même, nous appelle à partager l'amour reçu gratuitement de Lui. Du fond du trou, Jésus t'a sorti(e), toi aussi tend la main à celui qui se noie. Soyons des imitateurs du Christ dans son amour ! Ne soyons pas comme ce mauvais serviteur à qui la dette (dix mille talents) a été remise mais qui par la suite jette en prison son compagnon pour une dette de cent deniers (lire Matthieu 18). Par amour tendons la main à celui ou celle qui souffre.

Amen!

Edoh Nicolas

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