ANYIGBA NYUI

"Il leur dit: <>"
Matthieu 20, 4(LSG)

Sois heureux(se) de ce que le Salut t'est offert.

En fin pédagogue, Jésus a choisi les "paraboles" comme son canal de prédilection pour enseigner son peuple. Parmi elles nous pouvons citer entre autres, celles du semeur, de l'ivraie, du grain de sénevé, du levain, du trésor caché... (Voir Matthieu 13, 1-52), de souillure de l'homme (Matthieu 15, 10-20), de la brebis égarée (Matthieu 18, 10-14),..., des ouvriers loués à différentes heures (Matthieu 20, 1-16). C'est cette dernière qui fait l'objet de notre méditation.

Dans cette parabole, Jésus met en scène un maître de maison, propriétaire d'une vigne, et des ouvriers que celui-ci loue à des heures différentes les unes des autres pour ladite vigne en convenant avec chacun d'un salaire journalier. Le soir venu, au moment du paiement des salaires aux ouvriers, coup de théâtre pour certains: d'abord ce sont les derniers recrutés qui ont été les premiers à être servis ; ensuite le salaire payé est le même, c'est-à-dire un denier.

Pour ceux qui contestent cet état de fait, logiquement, le salaire doit être proportionnel au travail fourni. Et donc, les premiers enrôlés devraient recevoir plus que les derniers. Le maître a passé outre cette évidence argant le devoir de respecter leur convention et le droit de disposer de ses biens comme bon lui semble. Cette attitude du maître a suscité une scène de protestation de la part des ouvriers qui se sont sentis lésés.

Bien-aimés, la vigne, c'est la Maison de l'Éternel, le maître c'est Dieu Lui-même, l'intendant, c'est Jésus-Christ. À travers cette parabole, Jésus nous montre que le Salut est destiné à tout le monde sans discrimination, et ce sont ceux qui écoutent l'appel divin et y obéissent qui en sont finalement les bénéficiaires. En acceptant de travailler dans la vigne du maître, les ouvriers se mettent dans une dynamique de qualification pour bénéficier du Salut offert par Dieu. Et ce Salut n'est pas quantifiable. Il est indivisible. Il est le même pour tous.

Voilà pourquoi la rétribution parle d'un denier pour chacun et non de deux, de trois ou même de moitié.
En donnant donc un denier à chacun Dieu n'est pas injuste. Mieux, lL fait parler son impartialité, sa droiture, sa bonté, sa loyauté, sa générosité et sa souveraineté. Des valeurs qui ne devraient pourtant pas susciter de la jalousie de la part de ceux qui pourraient s'estimer plus méritants que d'autres, comme ces ouvriers de la première heure (V. 10-12)

Cher(e) ami(e), que tu sois chrétien(ne) de la première, deuxième, troisième ou de la quatrième heure, réjouis-toi seulement de ce que le Salut, t'est accordé. Ne refuse pas d'accepter le pardon accordé à ceux qui arrivent après toi dans la Maison de Dieu. Continue d'œuvrer pour le Seigneur!

Amen!

Manulaws

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