ANYIGBA NYUI

”Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l'un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, et qu'il vienne à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis.“
Lévitique 4, 27&28 (LSG)

Le sacrifice pour le péché

Dans les sept premiers chapitres du livre de Lévitique, nous trouvons les différents sacrifices que le peuple d'Israël devait offrir à Dieu. Parmi ces sacrifices se trouve celui pour le péché. Parlant du sacrifice pour le péché, il varie aussi selon celui qui est fautif devant la loi : le sacrificateur, toute l'assemblée d'Israël, un chef ou un citoyen simple.

Notre texte de méditation ce jour traite spécifiquement du cas du citoyen simple. En voici le rituel : Si quelqu'un par mégarde commet un acte interdit par un commandement du Seigneur, dès qu’il découvre sa faute, il offre une chèvre sans défaut en sacrifice. Il ne l'offre pas comme un adorateur, mais comme un coupable. Il pose la main sur la tête de l’animal, donne, sans doute, les raisons de son sacrifice, et tue l’animal (l'animal est donc offert en victime expiatoire à la place du fautif qui devrait mourir pour son péché). Le sacrificateur prend avec son doigt du sang de la victime, il en met sur les cornes de l'autel des holocaustes, et il répand tout le sang au pied de l'autel pour la purification. Il ôte ensuite toute la graisse et la brûle sur l'autel. Ainsi le péché du fautif lui sera pardonné.

Cher(e) ami(e), que veut réellement Dieu en demandant de la part d'Israël pécheur un sacrifice ? A-t-Il besoin des chèvres, des boucs, des boeufs...? J'en doute très fort car dit-Il à son peuple : "….tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers; [...]Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme" (Psaumes 50, 10&12). Mais pourquoi donc un sacrifice pour le péché ? Nous devons comprendre seulement que Dieu veut apprendre à son peuple ce qu’est le péché, quelles en sont les conséquences et comment s’approcher de Lui lorsque la communion est interrompue. Alors, plus que l'holocauste, Dieu veut une vie saine. Israël le comprenait-il ainsi ?

Pour le peuple de Dieu, le sacrifice pour le péché qui doit être une exception, est devenu la règle. Du fait qu'il y ait un rituel d'expiation du péché, il s'empêtre dans le péché puis se demande après, avec quoi se présentera-t-il devant l'Éternel ? Or "Le sacrifice des méchants est quelque chose d'abominable; Combien plus quand ils l'offrent avec des pensées criminelles" (Proverbes 21, 27). L'Ecclésiaste dit : "Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal" (Ecclésiaste 5, 1).

Bien-aimé(e), aujourd'hui il n'y a plus de sacrifice pour le péché car la grâce a surabondé par le sacrifice ultime de Jésus-Christ sur la croix. Maintenant que pouvons-nous offrir à Dieu pour honorer sa grâce à notre égard ? Continuerons-nous par vivre dans le péché ? Loin de là ! L'apôtre Paul dit : "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait"(Romains 12, 1&2); une vie saine.

Amen !

Edoh Nicolas

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